lundi 27 août 2012

Mes aïeux !

Les deux héros de ce blog, Raymond et Adrienne, ne sont pas nés de génération spontanée.

Je vous propose de jeter un coup d'œil sur leurs racines.

Cliquez sur l'image pour y voir beaucoup plus clair

Leurs pères, Gaston et Georges ont participé tous deux à la Grande Guerre. Mais ils ont connu des destins différents.

Georges Ibos


Georges, sur sa fiche matricule, est réputé "chauffeur auto" de profession. Il est incorporé au 29° Dragons en 1906. A la déclaration de guerre, il est affecté au 18° Escadron du Train et détaché à l'ambulance 15/18.
Conducteur pendant la guerre, il sera renvoyé dans ses foyers en 1919.

Georges Ibos au 29° Dragons -- vers 1908


A gauche : Georges Ibos vers 1917-1918 / A droite : avec sa femme et sa fille

Gaston Magniez

Gaston, de son côté, est incorporé au 26° d'infanterie en 1910 et rentre dans ses foyers en 1912. Il sera rappelé pendant la guerre et affecté au 167° Régiment d'Infanterie. Son parcours militaire est à consulter sur le très beau site "Les Loups de Bois-le-Prêtre" (rubrique Des citations et des hommes) ou encore sur cette capture d'écran(cliquez sur les liens). Il trouve la mort en 1916, à Reillons (Meuse), tué par un obus tombé sur son abri. 
Sur la photo de droite, on le voit aux côtés de son épouse, Blanche, 3 mois avant la naissance de son fils Raymond et 4 mois avant la mobilisation générale.


 26° RI - 1911                    Au mariage de sa sœur Marguerite en avril 1914

A cet "inconnu familier", je dois mon deuxième prénom. 





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dimanche 19 août 2012

1916 - Raymond, pupille de la nation

Raymond Magniez / avec sa mère / avec son père
Cliquez pour agrandir la photo



En septembre 1912, Gaston Magniez rentre dans ses foyers après un peu plus de deux ans de service militaire au 26° puis au 167° régiment d'infanterie. 

Le 26 avril 1913, il épouse Blanche Henriette Villemain. De cette union, naît, le 12 juillet 1914, leur fils unique, Raymond.. . 

Bonheur de courte durée car, deux mois plus tard, la France entre en guerre et Gaston est mobilisé au 167° RI. Il sera tué en avril 1916, laissant une veuve et un orphelin. 

Le parcours militaire de Gaston est à consulter sur le très beau site "Les Loups de Bois-le-Prêtre" (rubrique Des citations et des hommes) ou encore sur cette capture d'écran. (cliquez sur les liens)


Raymond, 8 ans.
(cliquez sur les photos pour les agrandir)


La photo ci-dessus à été prise au mariage de son oncle maternel, René Villemain. Pour une petite présentation des 6 frères et sœurs Villemain, cliquez sur la capture ==>


Âgé de deux ans à peine, Raymond se retrouve "pupille de la nation". Il sera élevé principalement par sa mère et par sa tante Marguerite.

Chez le photographe, on est sérieux

Marguerite, Raymond, X, Sidonie.

Raymond vers 1924 à Grévillers (62) avec sa mère et sa
grand-mère paternelle, Sidonie.
Souple, le poignet.

Raymond et Blanche


Regarde, cousine, le petit oiseau va sortir.

Les années passent...... 
Arrive le moment où il faut choisir une profession. Raymond sera typographe, comme une grande partie des hommes de sa famille. 
Plus tard, il abandonnera l'imprimerie pour entreprendre une carrière d'artiste.